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 Cinéma - Aspen & Louise.

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α Louise F. Delacour
α Louise F. Delacour

Messages postés : 20
Date d'inscription : 12/03/2011

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MessageSujet: Cinéma - Aspen & Louise.   Cinéma - Aspen & Louise. EmptyMer 23 Mar - 13:56

Cinéma - Aspen & Louise. Stock05
Aspen & Louise

J'aurais dû être heureuse. Je faisais tout pour essayer de me persuader que je l'étais, mes parents me disaient que je l’étais et je me devais de les croire. Le bras de Darren autour de ma taille, je venais juste de me réveiller contre celui qui bientôt me passerait la bague au doigt. Il était beau, je ne peux le nier. Il était beau, certes, mais c'était tout, il n'avait pas ce petit quelque chose qui me faisait sentir aussi heureuse que lorsque je voyais Orphée, Aspen pardon. Je m'asseyais en le regardant dormir. On aurait dit un petit enfant, un petit enfant dans le corps d'un adulte. Je passais doucement ma main dans ses cheveux et l'embrassais sur le front avant de me lever. Il était déjà onze heures et la première séance allait bientôt démarrer. Je me préparais en vitesse, revêtant une robe comme les beaux jours revenaient et je sortais. J'avais laissé un mot à Darren, lui disant que je voyais Madie et que je l'appellerais quand je rentrerais. Bien sûr, je ne pouvais lui dire la vérité, je ne pouvais lui dire ce qui se tramer dans ma tête depuis maintenant quelques jours, je ne pouvais lui dire ce que j'avais prévu, organisé ni qui j'allais voir. S'il avait su je crois qu'il l'aurait étranglé, de toute manière, pour lui les bêta ne valaient rien, c'était des sortes de petites fourmis que l'on pouvait s'amuser à écraser comme on le voulait. Mais Aspen n'était pas que ça, il n'était pas qu'un Bêta.
Faisant signe à un taxi qui vint se garer le long du trottoir, je lui demandais de m'emmener vers le cinéma. La circulation était dense et je préférais finir à pied. J'arrivais juste au moment où la file commençait à s'amincir. Prenant une place pour un film au hasard, j'entrais enfin dans le lieu tant redouté. Il était en train de faire fonctionner la machine à pop corn sous le regard fasciné d'une dizaine de gosses. Parmi eux, il y avait deux couples. Ils ne savaient rien, eux, de l'amour. Ils ne savaient pas ce que cela faisait et c'était bien mieux ainsi. J'attendis qu'il eut terminé, un peu en retrait. Je ne savais pas vraiment ce que je venais faire, ni ce que je venais cherché. Je crois même que j'aurais mieux fais de rester là-bas, chez lui, bientôt chez nous, dans les bras de Darren et de jouer le rôle de la parfaite jeune femme, celle que je me devais d'être, pour mes parents, pour lui. Jouant nerveusement avec un bracelet offert par Madie, je baissais la tête par peur de croiser son regard. Je finis par faire demi-tour sur mes talons, préférant m'en aller. J'aurais dû me rendre compte que c'était une mauvaise idée dès le départ. Je ne pouvais rien faire, je ne pouvais rien changer à ce mariage et venir ici ne servait qu'à nous faire souffrir un peu plus, lui comme moi. A peine avais-je tiré la porte de sortie vers moi que je sentais son regard dans mon dos. Je ne sais trop pourquoi, mais je sus à ce moment-là qu'il m'avait vu et reconnu par la même occasion, il était trop tard pour fuir. Tournant doucement la tête, je m'arrêtais, le regard plongé dans le sien. Orphée., chuchotais-je comme pour moi-même. Je laissais la porte se refermer, restant plantée là dans le hall alors qu'une petite dame venait lui demander un paquet de chamallow.
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β Aspen-O. Ludlow
β Aspen-O. Ludlow

Messages postés : 20
Date d'inscription : 02/03/2011
Ou habitez vous ? : NYC.
Job du personnage : Vendeur de sucreries dans un cinéma.

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MessageSujet: Re: Cinéma - Aspen & Louise.   Cinéma - Aspen & Louise. EmptyLun 28 Mar - 14:48

J’avais envie de redevenir un de ces gosses à l’air émerveiller qui me regardaient transformer de petites boules de maïs, absolument pas appétissantes, en de délicieux pop corn dont ils se délecteraient devant un film dont, il faut l’avouer, ils n’avaient en réalité rien à faire. Je voulais n’avoir comme préoccupation que de savoir si je voulais colorier mon poney en marron, comme tous les poneys, ou en vert pomme. Et si j’avais le malheur de parler de mes putains d’états d’âme à quelqu’un, on me répondait que je vivais pourtant les plus belles années de ma vie. Oui, oui, tout à fait. Je faisais un boulot minable, vivais dans un appartement minable, j’étais un minable et pire que tout, la meilleure chose qui m’était arrivée en vingt-deux ans d’existence venait de me filer sous les doigts. Les plus belles années de ma vie. Je soupirais fortement puis tendis un paquet de pop corn à un gamin qui n’imaginait même dans quelle merde infinie il finirait d’ici quelques années. Bonne chance, gamin. Allumer la machine, remplir le petit cône en carton de pop corn, annoncer le prix, prendre l’argent, tendre le maïs éclaté, merci, bon film, au revoir. Puis recommencer, encore et encore, et encore. Au fur et à mesure que le temps passait, la file s’allongeait, file à laquelle s’ajoutèrent deux petits couples. J’eus envie de secouer violemment ces deux petits garçons inconscients en leur gueulant des trucs de vieux fou, fuyez avant qu’il ne soit trop tard, avant que cette garce, aussi belle, douce et intelligente soit-elle ne vous laboure le cœur et ne vous retourne les trippes. Parce que, qu’on le veuille ou non, cela fini toujours comme cela. Enfin non, cela ne finira pas comme cela pour ce connard avec qui elle finira sa vie, avec qui elle se mariera et fera des gosses aussi cons que lui, pour lui, tout ira bien dans le meilleur des mondes. La vie est mal faite, c’est tout.
Seulement quelques dizaines de minutes que j’avais commencé le boulot mais cette journée me paraissait interminable, comme toutes les autres, en fait. Et puis, là, au milieu de cette file d’attente, une silhouette blonde fit demie tour, se dirigeant vers la sortir. La vérité, c’est que je l’aurais reconnue entre mille tant, en seulement trois mois, mes mains avaient parcouru son corps et dessiné ses courbes. Louise. Mon cœur s’emballa et je fus incapable de faire quelque mouvement que ce soit, alors que je m’étais promis de l’oublier, de faire d’elle une fille comme toutes les autres pour moi. Ce qu’elle n’était absolument pas. Louise se retourna et, pour la première fois depuis qu’elle m’avait avoué qu’elle allait se marier, un lapse de temps finalement pas si grand qui m’avait pourtant paru être une éternité, mon regard plongea dans un sien. Une petite dame s’approcha du comptoir pour me demander un paquet de chamallow. J’eus un léger froncement de sourcils. J’étais en plein dilemme, retenir la femme dont j’étais fou amoureux, au risque de devenir encore plus pitoyable que je ne l’étais déjà ou, avancer, seul, sans elle, et filer se putain de paquet de chamallow. Putain. Je passai au dessus du comptoir, comme dans un de ces films d’action à deux sous et m’approchais d’elle, plus rapidement que je l’aurais voulu. Elle était plantée là depuis quelques secondes déjà et, comme pour éviter qu’elle ne m’échappe une fois de plus, j’attrapais son bras pour l’empêcher de partir. Et voilà, la mariée… J’aurais eu envie de lui dire autre chose, quelque chose qui ne lui aurait pas donné l’envie de me frapper à coup de sac à main mais le fait et que j’étais un de ces connards qui veulent faire souffrir la personne qui les a faite souffrir, même si cette personne est la seule chose réellement importante pour eux. Malgré moi, j’esquissais un sourire. Elle était là, et je savais, je savais pertinemment qu’elle n’était pas venue ici pour voir le navet ignoble qui passait en cette fin de matinée. Qu’est-ce qui t’amènes ici, Louise ? Oui, je le savais, mais je voulais l’entendre de sa bouche. Je voulais qu’elle me dise que malgré tout, malgré son connard de futur-mari Alpha blindé de thunes, elle était venue pour moi.
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