ASPEN-ORPHEE LUDLOW
Est né à New-York, le 26 novembre
Est âgé de 22 ans

Je suis...
chiant
marrant
impulsif
déluré
réaliste
sans-gêne
immature

Spoiler:

Tes coudes sur la table fils. Insulte suprême. Fils. Mes poils se dressent, jamais je ne considérerais cet homme comme mon père. Il n’est rien pour moi si ce n’est le connard qui saute ma mère, celui qui a détruit le mariage de mes parents. J’ai dix-huit ans aujourd’hui, dans vingt minutes exactement, et cela fait huit ans que ce con est entré dans ma vie, en huit ans j’ai eu le temps d’imaginer des milliards de façons de l’achever, de la plus rapide et la plus longue et douloureuse. Tout avait bien commencé pourtant, je suis née dans une famille que l’on pourrait qualifier de riche, père promoteur immobilier, mère héritière de l’entreprise de son père, fils unique, des parents amoureux, en apparence en tous cas. Ma vie était on ne peut plus normal, j’étais proche de mes deux parents, au même niveau mais pour différentes choses. Mon père était le genre de père parfait qui joue au foot avec son gosse, s’amuse beaucoup avec mais sait aussi lui imposer des limites. Il n’avait qu’un seul défaut, il voulait faire de moi son double. Ma mère était une mère poule qui travaillait cependant énormément, elle faisait cependant passer sa famille avant tout le reste. Puis un jour, sans que je ne l’aie vu venir, sans que la moindre dispute ne l’ai annoncé, ils divorcèrent. Comme ça, d’un coup, je ne fus mis au courant que lorsque le moment vu venu de choisir chez qui j’allais vivre. Ma mère. J’avais répondu cela sans vraiment réfléchir, c’était venu comme cela, tout seul. Deux jours après je déménageais dans une maison encore plus grande avec un homme encore plus riche que mon père, beaucoup plus con aussi mais on lui pardonne parce qu’il est français, voyez-vous. Au début, je voyais mon père un week-end sur deux, comme convenu, plus finalement, il a refait sa vie et, le temps aidant, je n’ai fini par plus le voir, du tout. Il m’envoie de l’argent, pour Noël et mon anniversaire, et c’est tout. Plus que dix minutes et j’ai dix-huit ans. Il mange comme un gros porc. Il n’est pas gros, Paul, mais c’est un porc. A chacune de ses mastication un bout de poulet ressort de sa bouche, en plus de cela, il piaf. Chaque petit chose qui le compose m’irrite au plus haut point de ses cheveux trop blond jusqu’à la manie idiote qu’il a de faire une pause de deux secondes entre chaque phrases qu’il dit. L’avantage c’est que, au moins, cela fait deux secondes où, il ferme enfin sa gueule. Il parle tout le temps, c’est pire que tout. Ma mère regarde fixement son assiette de petits pois, elle sait. Plus que douze secondes. Onze, dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un. Il est une heure, j’ai dix-huit ans. Je me lève de table et Paul commence à hurler. La majorité est bien à dix-huit ans en France, Paul ? J’ai dix-huit ans, je me casse. Ma mère ne dit rien alors qu’il commence à m’insulter, elle ne dit rien non plus lorsque je prends mon sac et que je claque la porte. Elle n’a jamais rien dit. Dans mon sac, il n’y a rien, quelques fringues, de la thune piquée à Paul le français. Voilà, super, j’ai dix-huit ans et je suis dans la merde.

Mais t’es vraiment un boulet Ludlow ! Il gueule et moi je me bidonne comme… comme un boulet en fait. Le problème lorsque l’on quitte de le domicile familiale à dix-huit ans, pas majeur et sans diplôme c’est que, forcément, les possibilités en terme de logement et de boulot sont un peu limitées. Alors je squatte chez des potes qui bientôt n’en seront plus. Qu’on soit d’accord, je suis franchement un casse-couille, mais ça va hein, je le vis bien. Excuse-moi, c’est pas de ma faute c’est juste Aspen qui… Enfin, c’est Aspen quoi. Sa copine, trop blonde, trop grande, trop maquillée hausse les épaules. C’est la première fois qu’il la ramène chez lui, on dit souvent que l’endroit où l’on vit reflète ce que l’on est. Elle n’a pas dû être déçue. L’appartement est dans un état de saleté sans nom, les assiettes s’entassent dans l’évier, un gâteau est en train de pourrir à même le sol de la cuisine, des mégots trainent partout et moi, je traine comme une loque sur le canapé. Finalement la blondasse se casse. Tu crois qu’elle a eu peur ?! Une godasse vient s’écraser sur mon visage. C’est bon Ludlow, tu te casses maintenant ! Tu vas où tu veux, je m’en fous, je ne veux même pas savoir ce que tu deviens. Juste, dégage ! C’est comme cela que j’ai perdu la plupart de mes amis. Alors, j’ai trouvé une nouvelle solution qui franchement, n’offrait que des avantages : les filles. D’abord, c’était plutôt pathétique, des filles un peu à la ramasse, de celles qui venaient de se faire larguer ou pire abandonner sur l’autel ou encore de celles qui finissent la soirée la gueule contre le trottoir à beugler des trucs incompréhensibles, trop bourrées pour se souvenir de la définition du mot classe. Mais après tout, ce n’était pas mon problème, même si bon, tout cela était un peu contraire à la morale, moi tout ce que je voulais c’était un endroit où dormir. C’est grâce à cette façon peu conventionnelle de me loger que je me suis retrouvé, un beau matin de juin allongé dans le lit de Berlioz. On va manger chez mes parents ce midi, je compte sur toi ! On s’était rencontré dans un soirée privée, le genre ultra select, le genre où franchement, un gars comme moi n’avait rien à foutre, mais voilà, de conquêtes en conquêtes j’étais passé des filles pathétiques pauvres aux filles, tout aussi pathétiques, mais beaucoup plus riches. Puis, j’avais rencontré Berlioz. Berlioz était une fille de bonne famille, sa famille faisait partie des plus influente de la grosse pomme, une famille bourgeoise et catholique. Autant dire que Monsieur et Madame Lesgroscathoscoincésducul qui lui servent de parents n’apprécieraient pas tellement le fait que leur fille soit lesbienne. Alors on s’était mis d’accord, elle me logeait et moi, je jouais le petit copain parfait devant la famille de plus, Berlioz était loin d’être dégueulasse, c’est tout bon pour moi ! Cette pseudo relation de couple dura finalement presque deux ans, jusqu’à mes vingt-et-un ans, jusqu’à ce que je sois majeur et que la vie devienne beaucoup plus facile… enfin, si on veut. Disons, que c’était plus facile de se loger à vingt-et-un qu’à dix-huit ans, il n’empêche que sans argent, c’était compliqué. Je passais de petits boulots en petits boulots, vendeur de journaux, baby-sitter, ce fut d’ailleurs loin d’être la meilleure idée que j’ai eue, finalement, je décrochai un poste de vendeur de sucreries dans un cinéma. Pas le boulot le plus passionnant du monde mais ça payait les factures et puis, en compensation, je pouvais bombarder ces connards de gosses de riches de pop corn.

Rabaisse tes manches. Saloperie de monde parallèle, saloperies d’Alpha. Voilà à quoi j’en suis réduit à présent, devoir abaisser mes manches pour que personne ne puisse remarquer que je porte un bracelet noir et ainsi comprendre ne suis qu’une « copie ». Le mot d’ordre pour Jagger, mon meilleur ami, est de se comporter comme un Alpha, prendre la place de l’autre nous serait, selon lui, la meilleure chose à faire. Pourquoi pas. Moi, tant qu’on ne vient pas me faire chier, tout me va. Sauf que je n’ai aucune idée de comment est Aspenbis… Quoiqu’en y réfléchissant, Aspenbis, c’est moi. Jagger me parle de je ne sais quoi, je me contente de hocher la tête de temps en temps en plaçant quelques hum par-ci, par-là. La fête bat son plein, fête privée. Je n’ai, à vrai dire, aucune idée de comment Jagger nous a fait entrer et je ne veux même pas le savoir. Toujours est-il que je suis là, à boire une vodka-citron tout en regardant des gosses de riches, comme moi avant, se déhancher sur la piste dans leurs fringues aussi chères que mon appartement. Une coupe de champagne. Je manque de m’étouffer. Une coupe de champagne, commander une coupe de champagne pendant une soirée c’est comme demander du caviar au McDo. Je tourne la tête vers la sombre crétine qui a osé commander cela. Elle est à l’image des autres filles, beaucoup trop mince et beaucoup trop riche. Cependant, elle est, de loin, la plus belle de toutes. Elle s’éloigne du bar et, à chacun de ses pas gracieux comme ceux d’une danseuse, on pourrait craindre que ses chevilles, tellement fines, se brisent. La prochaine fois que tu touches à ce qui m’appartiens, je t’étripe et me fais un collier avec tes boyaux. Cette fille, la plus classe que je n’ai jamais eu l’occasion de rencontre viens de balancer sa coupe de champagne au visage d’une autre fille, beaucoup moins classe, beaucoup moins belle, surtout maintenant que son maquillage ruisselle sur son visage parfait de petite poufiasse. Tous ces cons de gamins pourris gâter semblent choquer alors que moi, les girls fight, c’est mon quotidien. L’autre fille, essaye de se jeter sur la jolie danseuse en braillant des choses incompréhensibles, il est évident que si elles se battent, la dégoulinante gagnerait. J’attrape le bras de la danseuse de la traîne presque en dehors de la boîte. Pourquoi t’as fait ça ? Fallait que je lui règle son compte à cette garce ! Je ris et elle me fusille du regarde. Tu crois sérieusement que tu allais gagner contre cette chose ? C’est à son tour de rire, elle passe une main dans ses cheveux avant de me la tendre. . Louise. Aspen-Orphée… Aspen. Tu veux que je te racompagne ? Louise hausse les épaules. En fait, j’ai envie de boire. Je souris et attrape sa main, si l’on veut se bourrer la gueule comme il faut à New-York, les soirées de bourges, ce n’est pas du tout le bon plan. Et je peux dire, sans me vanter, que je suis le meilleur guide de toute la ville pour ces choses là. Comme d’habitude Aspen ? J’approuve par un hochement de tête. Et pour la demoiselle ? La même chose. T’as intérêt d’avoir bon goût Orphée. On parle de choses et d’autres, sans grandes importances, Louise voulait étriper l’autre fille à cause d’une histoire de garçon, elle n’était pas amoureuse mais, C’est le principe. Elle est plutôt drôle dans son genre. Pas culcul comme je le pensais, j’apprécie. Je remonte mes manches, ici, on n’est pas jugé pour ce que l’on est, Alpha ou Bêta. Probablement parce que la plupart des gens sont complètement bourrés. Il n’empêche qu’ici, je suis tranquille. T’es un Bêta ? Je rabaisse mes manches aussitôt. Ca te pose un problème ? Agressif. Je déteste que l’on pointe cela du doigt, comme si je valais moins qu’un autre à cause d’un bracelet à la con. Aucun. On va danser. Elle détourne la conversation à la perfection. Louise attrape mon bras et me traîne sur la piste. Elle semble avoir trop bu et, tout en gardant une classe folle, se déhanche devant moi, se frotte contre mon corps éveillant tous mes sens. Il ne faut que très peu de temps pour que je craque et la traîne dehors par le bras avant de la coller contre un mur et de plaquer mes lèvres contre les siennes. Elles sont douces, avec un goût fruité et une pointe d’acidité, à l’image de Louise. On va chez toi ? J’imagine déjà sa tête lorsqu’elle verra l’état d’insalubrité de mon appartement, si on peut appeler cela ainsi. Mais peu importe, pour l’instant, je n’ai absolument pas la tête à sa. Dans un long soupir elle vient poser sa tête sur mon torse alors que je caresse sa longue chevelure blonde. Le soleil vient de se lever et elle plisse les yeux comme une gamine. Elle regarde l’heure sur la montre à mon poignet et son cœur semble rater un battement. A toute vitesse et sans que je n’ai le temps de comprendre quoi que ce soit, elle se rhabille, enfile ses chaussures, attrape son sac et, une fois sur le point de partir se retourne vers moi. On se reverra ? J’ai pas ton numéro. Peu importe. Tu veux que l’on se revoit ? Oui. Elle sourit. Que l’on soit bien d’accord, je ne suis pas le genre de gars qui rappelle les filles après le sexe, qui achète des croissants ou même qui veut les revoir mais pour une raison que j’ignore, avec elle, c’est différent. Alors on se reverra, d’une façon où d’une autre. Et elle s’en va.

Putain Aspen, qu’est-ce que tu branles là ? Viens m’aider ! Il gueule comme un bourrin et franchement, le regarder galérer avec la machine à pop corn pendant que la queue n’en fini plus, cela vaut tout les spectacles du monde. Cela fait quoi, deux ans qu’il bosse ici et cet idiot n’est pas capable de faire péter trois grains de maïs et, malgré tout, dans la chaine alimentaire, il est au-dessus de moi. A vrai dire, tout le monde est au-dessus de moi, je suis un Bêta fauché comme les blés, pas difficile de faire mieux. Dis, tu m’aimerais toujours si j’étais une Bêta ? Cette voix… reconnaissable entre mille. Et il est évident que Louise était tout à fait le genre de fille à poser des questions connes comme cela. Son interlocuteur pouffe de rire comme toute la bande d’amis. Ils étaient tous du même milieu social qu’elle, des filles et fils à papa tous nés avec une putain de cuillère en argent dans bouche. En fait, à ce point là, c’était plutôt une bonne grosse louche qu’ils avaient eu dans la bouche. Allons, Louise, tu sais très bien que personne ne peut aimer un Bêta. La bande éclate de rire, tous, sauf elle. Elle fronce les sourcils mais n’ajoute rien. Aspen, tu bouges ton cul de mannequin et plus vite que ça ! Alors que jusque là, j’avais réussi à me faire discret, les hurlements de l’autre abruti eurent raison de ma discrétion. Louise tourne la tête vers moi et sourit. Allez vous installer, je vais chercher les pop corn. Elle s’avance jusqu’au comptoir avec toute la grâce dont elle est capable. Cool tes potes. Et ton copain a vraiment beaucoup d’humour. Elle lève les yeux aux ciels, piquée au vif par ma petite remarque acerbe. C’est ça ton job ? Bah t’as vu l’état de mon appart’, tu t’attendais à quoi ? Je suis pas un fils à papa comme toi et tes potes merdiques ! Louise fronce les sourcils. Certes, j’ai été méchant et elle ne méritait pas cela mais merde, on n’est pas du même monde elle et moi. Je suis un Bêta vivant une vie de Bêta. Elle c’est une Alpha vivant une vie de princesse. Rien à voir. Je te l’avais dit que l’on allait se revoir. Super. Tu veux quoi ? Blessée, elle soupir et je pourrais presque déceler des larmes au coin de ses yeux. Tu sais quoi Orphée ? Vas te faire foutre. Tu te crois exceptionnel mais t’es pareil qu’eux. Ils croient que les Bêta sont des sous-hommes et toi que les riches sont tous des cons. Ma mâchoire se crispe. Putain. Je saute par-dessus le comptoir et cours vers elle, la retenant par le bras. Excuse-moi. J’ai été con. Elle me mitraille du regard. Je ne te le fais pas dire. Louise fini par se dérider et, sur la pointe des pieds, pose viens déposer ses lèvres sur les miennes. Après quelques secondes, je mets fin au baiser et replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Vas le rejoindre… Elle soupir avant de me faire un petit sourire peut-être un peu triste. Elle attrape un stylo dans son sac et écrit son numéro de téléphone sur mon bras. Appelle-moi. Elle part le retrouver, sans les pop corn d’ailleurs. Au plus profond de moi-même, je sens naître la jalousie. Sentiment étrange et ô combien étranger.

Orphée, t’es où ? Louise hurle dans l’appartement comme si elle se trouvait dans un château de cinq cents mètres carrés. On se voit tous les jours maintenant, elle vient chez moi, je viens chez elle parfois, lorsque personne n’est là, on fait l’amour, on sort dans des endroits où elle ne risque pas de croiser quelqu’un qu’elle connaît. On est un peu un couple finalement, sauf qu’elle a déjà un copain et que moi je ne peux m’empêcher de sauter tout ce qui bouge. La clope au bec, affalé dans le canapé je suis en mode mollusque devant un téléfilm pourri. Un téléfilm allemand, les pires, de très très loin, toujours les mêmes intrigues, toujours les mêmes histoires. Elle essaye de se frayer un chemin jusqu’à moi et marche sur la petite culotte de l’une des mes conquêtes. Elle fronce les sourcils. Cette situation l’énerve je le sais. Le pire dans tout cela c’est que je fais presque exprès de laisser trainer les affaires des filles qui partagent mon lit juste pour la rendre jalouse comme elle me rend jalouse lorsque je sais qu’elle est avec lui. Son petit ami, elle ne l’a pas quitté. Elle ne l’aime pas, je le sais parce qu’elle me l’a dit et parce que cela se sent, mais elle reste avec lui parce que, selon sa famille, c’est le mec parfait pour elle. Je suis une de ses connasses dans les films allemands. Je suis condamné à rester l’amant pour toujours. L’homme de l’ombre. Et, à force, j’en viens à penser qu’ils ont peut-être raison. Moi, je ne suis qu’un vendeur de pop corn avec autant d’ambition qu’une huître, je vais certainement faire ce métier tout ma vie et franchement, cela ne me dérange même pas, histoire d’être bien le pire mec pour elle, je suis un Bêta alors que tous les gens autour d’elle détestent les Bêta. Louise deviendra certainement une grande ballerine d’ici peu, autant dire que l’on a rien en commun. Sauf qu’elle m’aime et que, même si je ne l’avouerais jamais, moi aussi, je l’aime. Louise se penche vers moi et m’embrasse, je l’attire vers moi et elle me tombe dessus en riant de son rire enfantin. Elle s’assoit à califourchon sur moi et passe une main dans ses cheveux avant de retirer la clope de ma bouche et de l’écraser dans le cendrier. Arrête de fumer. Elle n’aime pas que je fume. Elle avoue cependant adorer l’odeur de la cigarette. Elle déteste les oranges mais adore leur odeur. Tout est dans le contraste chez cette fille. T’as passé une bon journée Orphée ? Une qualité parmi tant d’autres, elle prend soin des gens, surtout de moi en fait. Elle s’intéresse à tout, en partie parce que c’est la pire curieuse que je connaisse. Su-per. J’ai fait des pop corn toute la journée. C’est officiel, je hais les pop corn. Le seul truc classe c’est la machine à pop corn a rendu l’âme, les graines de maïs ont sauté partout. Une petite distraction dans ma journée pourrie. Et toi ? Le sourire qui s’était dessiné sur son visage s’efface aussitôt. Après un long silence, elle se décida à parler. Il m’a demandé en mariage... et j’ai dit oui. J’attrape mon paquet de clopes et en allume une, elle n’ose même pas s’y opposer. Finalement, je me lève, la forçant à se levant par la même occasion et fais les cent pas dans l’appartement. Ok. D’accord. Très bien, épouse-le. Tu sais quoi, je m’en fous. Après tout, elle n’a qu’à l’épouser ce connard, et dans quinze ans, elle lui fera des gosses. A quarante ans elle fera une dépression pendant que lui la trompera avec tout ce qui bouge. Peut-être qu’elle finira grosse avec les cheveux gras. Peut-être même qu’elle m’oubliera. Peut-être aussi qu’elle fini aussi conne que lui. Et moi, je resterais ici, dans mon appartement minable à faire des pop corn pour des connards comme eux et je sauterais tout ce qui bouge comme maintenant, et cela aurait toujours le même but, l’oublier. Je suis désolée, Orphée. Je tourne toujours en rond. Je vais le tuer, j’ai envie de le tuer ce con. C’est moi qui suis désolée pour toi qui vas faire la plus grosse erreur de ta vie. Et putain arrête de m’appeler Orphée ! Louise ouvre la bouche pour parler puis finalement, elle ne dit rien et s’assoit sur le canapé avant de se mettre à pleurer doucement. Bordel, mais tu vas pas te marier à vingt ans ?! Et arrête de chialer putain ! Parce que c’est trop dur d’être en colère contre elle quand elle pleure. De toute façon, ça marchera pas toi et moi, on est pas du même monde, autant que l’on arrête les dégâts maintenant. Elle lève ses yeux pleins de larmes vers moi, elle semble surprise de cette réaction de ma part. Peut-être se dit-elle que j’ai raison puisqu’elle attrape son sac, se dirige vers moi et m’embrasse. Ce baiser sonne comme la fin, la fin de notre histoire, il a le goût amer d’une rupture. Au revoir Aspen, je t’aime. La porte se claque derrière elle. Je t’aime aussi.

PRÉNOM(S) & NOM; Aspen-Orphée Ludlow.
DATE & LIEU DE NAISSANCE; 26 novembre à New-York.
ÂGE; 22 ans.
SEPT TRAITS DE CARACTÈRE; soumis à son père ; persévérant ; égoïste ; artiste ; intelligent ; rusé ; manipulateur.
CITATION QUI LUI CONVIENT; Il y a deux types d'hommes : ceux qui cherchent leur père, et ceux qui cherchent à tuer leur père.
SON HISTOIRE; - Aspen est né dans une famille qui ne manquait aucunement d’argent, bien au contraire, son père était un riche promoteur immobilier tandis que sa père avait fait fortune en reprenant l’entreprise de son père.
- Lorsqu’il eu dix ans, ses parents divorcèrent et ils lui donnèrent le choix de savoir s’il irait avec son père ou avec sa mère. Il choisit son père (c’est à partir de là que la vie de cet Aspen et de son double divergent). Si au début il voyait sa mère un week-end sur deux comme convenu, au fil du temps, il fini par ne plus la voir du tout.
- Son père fit de lui une véritable réplique de lui-même, il se devait d’être toujours le plus intelligent à l’école dans le but de suivre les traces de son paternel. Aspen se passionnait plus par l’art (et notamment la peinture) que par l’école et il excellait ce domaine.
- A ce jour, Aspen a arrêté la peinture à cause de son père et il est en passe de reprendre l’affaire familiale ce qui, il faut l’avouer, ne le réjouit absolument pas.
- Avec le temps, il a fini par vouer une haine sans nom à son père.
- Aspen ne fréquente –presque- que des gens de son milieu social, il est de toutes les soirées VIP.
RELATION AVEC VOTRE PERSONNAGE; Ils ne se sont pas encore rencontrés. A vrai dire, β Aspen pense que α Aspen est mort. Ce qui finalement l’arrange un peu même s’il dit à qui veut l’entendre qu’il a toujours voulu un jumeau. α Aspen lui, a d’autres plans que de jouer aux frères parfaits, il voudrait prendre la place de son double, quelle que soit sa vie afin de se défaire de l’influence de son père et devenir enfin l’homme qui veut être et non celui que son paternel veut qu’il soit. Il n’hésitera pas, s’il faut, à user de tous les stratagèmes possibles pour arriver à ses fins. Leur rencontre risque d’être mouvementée puis que α Aspen est exactement le genre de personne que β Aspen déteste.
INDICATIONS SUPPLÉMENTAIRES Aspen a deux personnalités, il est d’un côté soumis à son père et d’un autre il a une âme de meneur vis-à-vis du reste du monde.

PSEUDO OU PRÉNOM; Déborah.
ÂGE & NIVEAU SCOLAIRE; 15 ans, seconde.
COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM? Sur Google. Pour tout dire, j'avais vu la demande d'avis sur Bazzart avec le nom de forum et tout et plus tard, aujourd'hui en fait, j'ai vu dans la signature de ... bah j'ai oublié le pseudo en fait, que le forum été ouvert, alors j'ai chercher sur Google.
ET POURQUOI VOUS ÊTRE INSCRIT? Parce que ce forum est, de loin, le plus original que j'ai vu depuis longtemps !
COMMENTAIRES OU SUGGESTIONS; , voilà. A part cela, le forum est parfait et en plus je suis sincère !

Dans le cas où mon personnage prenait une grande importance sur le forum et que je le quitte pour une raison ou une autre, j'accepte qu'il soit transformé par l'équipe administrative de Doppelgänger en personnage prédéfini. Ceci facilitera la situation pour les membres qui auront une relation avec mon personnage.

Les crédits seraient alors adressés à FALLaway.