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 Coucher avec tout le monde implique forcément de coucher avec n'importe qui (pv Aspen)

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α Érasme Amiel
α Érasme Amiel

Messages postés : 60
Date d'inscription : 24/02/2011
Ou habitez vous ? : Quelque part dans le Bronx.
Job du personnage : Photographe/Barmaid.

Passeport
Ce que personne ne sait de vous: Je mourrais si jamais je ne pouvais plus prendre de photos.
Un mot sur ceux d'un autre univers: Déstabilisants.
RELATIONS:

Coucher avec tout le monde implique forcément de coucher avec n'importe qui (pv Aspen) Empty
MessageSujet: Coucher avec tout le monde implique forcément de coucher avec n'importe qui (pv Aspen)   Coucher avec tout le monde implique forcément de coucher avec n'importe qui (pv Aspen) EmptyMar 29 Mar - 15:13

Douces nuits. Le jour filtre vite par les rideaux achetés au rabais qui ornaient les fenêtres lézardées de l’appartement. Le jour se lève sur New York, et plus particulièrement sur sa vessie : le Bronx. Aux yeux d’Érasme, si chaque quartier avait quelque chose d’un organe, elle ne peut attribuer que celui-ci au sien. La vessie – petite poubelle de l’organisme. Le Bronx lui semble depuis toujours une énorme poubelle. Pleine de gens. De grands immeubles à prix bas, certes, mais à peine vivables. Des murs en ruine. Des cages d’escaliers puantes de pisse. Et surtout, surtout, ces foutues fenêtres aux volets cassés qui lui confisquent tout sommeil passée l’aurore. Bordel. Quand on a un boulot de nuit, devoir se lever à l’aube, c’est pas vraiment l’idéal. Mais l’idéal, Érasme, elle a bien fini par oublier. Quoi que, c’était plutôt pas mal, cette nuit-là. Elle ne s’en souvient pas tellement – le jeune homme qui roupille à coté d’elle, probablement encore moins. Mais elle s’en fout. Avec le temps, on apprend à se foutre de tout. Elle ne sait même pas comment il s’appelle, ils se sont rencontrés alors qu’elle sortait du boulot, vers deux heures et quart. Lui sortait de boîte, dans la même rue. Pas de questions, du sexe brut sans aucun sentiments – peut-être même sans souvenirs, qui sait. Ç’avait été assez sympathique tout de même. Les coups d’un soir, Érasme est habituée. Joyeux monde de la débauche, elle le hait de toutes ses forces ; il l’empêche de décoller, elle ne peut cesser de s’y enfoncer. Mais elle ne s’en soucie plus tant, le jeune homme est encore dans son lit et ne tardera plus à se réveiller maintenant. Érasme se lève, enfile le teeshirt sale du damoiseau – vieille habitude du temps où coucher signifiait encore quelque chose à ses yeux. En fait, elle dit ça mais elle aime bien, porter les affaires du coup d’un soir – ne serait-ce que cinq minutes. Elle marque son territoire, un peu comme les chats, elle laisse son odeur – même si le teeshirt est souvent déjà bien odorant. Mais elle ne sent pas. C’est peut-être un peu comme si elle se blottissait dans les bras de quelqu’un d’autre, encore. Et puis il n’y a jamais de suite avec un bout de tissus. Elle va faire un petit saut dans la cuisine, qui n’est évidemment pas bien loin vu la (minuscule) taille de l’appartement. Elle lave à l’arrache un des bols qui périssent dans l’évier et le remplit de lait – la bouteille vide finit près de la porte d’entrée, pas bien loin du sac poubelle. Elle retourne dans la chambre, boit un peu en regardant dehors par la petite fenêtre. Il fait assez beau. Bientôt les beaux jours, peut-être. Elle se souvient encore de sa rencontre avec l’autre, la seconde – ou la première ? – Érasme. C’était la semaine dernière, ou peut-être celle d’avant. Elle a encore le numéro, elle ne sait pas si elle va rappeler. Pas tout de suite, plus tard, un jour. Pour l’instant elle profite de ce bout de ciel bleu derrière la vitre en buvant son lait matinal. Elle finit le bol, le pose par terre et regarde son partenaire de la nuit. Plutôt beau gosse. Il a presque l’air d’un gamin quand il dort – mais le voilà qui cligne des yeux, tiens, se réveille. Érasme se baisse vers lui et range doucement un de ses cheveux – à lui bien sûr – en arrière. Elle est toujours douce avec les coups d’un soir. « Bonjour toi. » Elle a remarqué le bracelet à son poignet, le bracelet noir de la traque étatique. De ça aussi, elle s’en fiche. Mais sa main sur la mince chevelure du jeune homme révèle aussi quelque chose. L’absence de cette traque sur son poignet.
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