LOUISE FAUSTINE DELACOUR
Est né à Paris, le 27 Novembre
Est âgé de 21 ans

Je suis...
douce
classe
bornée
complexe
boudeuse
gentille
extravertie

Spoiler:

La jeunesse a cela de beau qu'elle peut admirer sans comprendre. Anatole France.

Saut de chat, saut de chat, arabesque. Tendez bien vos jambes Mesmoiselles. C'est bien Louise, continuez ainsi. Elles exerçaient toutes parfaitement coordonnées, exerçant les mêmes mouvements en même temps. On aurait pu les comparer à une armée entière de soldat à effectuer les pas demandés sans hésiter ni protester. Avec leurs petits chignons bien tirés, leurs tutus parfaitement ajustés et leurs corps longilignes, elles se ressemblaient beaucoup, les petites danseuses classiques. Elles appartenaient toutes à la classe aisée, les cours de Madame Ivanovich étant beaucoup trop couteux pour les classes moyennes. C'était la troisième année de Louise à l'école, ses parents ayant décidé alors qu'elle avait à peine 4 ans qu'elle deviendrait une grande danseuse étoile. Elle n'avait pas protesté, Louise n'a jamais contesté les dires de ses parents, alors elle s'est entraînée, chaque jour, pour un jour pouvoir atteindre le rêve de ses parents. Leurs petites mains se claquèrent, légers applaudissements, légers comme leurs pas qui se dirigeaient vers la sortie de la salle. Le cours était terminé, direction les vestiaires. Louise partit s'asseoir dans un coin où elle avait l'habitude de mettre ses affaires, se remémorant trois ans plus tôt. Ici même, Madeleine, la petite Madie, lui avait pris la main après lui avoir prêtée ses demies pointes pour lui éviter de se faire facher et depuis, elles ne se lâchaient plus. Louise leva son regard jusqu'à Madie, lui souriant, puis se changea et sortit rejoindre Henry. Henry, c'était son chauffeur, son chauffeur rien qu'à elle, l'homme qui la connaissait sûrement le mieux sur Terre après Madie et Meredith, sa nourrice. Henry, il avait toujours l'air triste, sauf quand il était avec elle, il la surnommait même Sunny car cela voulait dire radieuse et épanouie dans sa langue maternelle. Oui, Henry était anglais, il lui donnait aussi des cours d'anglais comme ses parents tenaient à ce qu'elle soit bilingue mais il était sûrement l'anglais le plus français qu'il soit sur Terre. Il lui ouvrit la porte de la voiture avant de la conduire jusqu'à la demeure des Delacour. Cette famille, purement française, avait toujours appartenu à une classe très aisée, les parents ayant un travail très important et haut placé bien que Louise fut incapable de dire en quoi il consistait. Comme jeune fille de bonne famille, elle prenait de nombreux cours particuliers, qu'ils soient de piano, de danse classique, de langues étrangères ou autres et jamais elle ne se plaignait. Louise n'avait qu'une seule envie dans la vie, devenir ce que ses parents voulaient qu'elle devienne et elle fit toujours tout son possible pour y parvenir.



Les après-midi où je n'avais pas cours, Madie venait jouer à la maison ou le contraire. En fait, je crois que Papa et Maman essayait d'éviter que je m'ennuie, parce qu'ils n'étaient pas souvent là avec leur boulot. Ils m'ont aussi fais donner encore plus de cours, pour que je devienne la meilleure, comme ils disaient. J'ai commencé jeune les concours de danse, ma mère tenait à ce que je devienne danseuse, et pour une fois je dois dire que mon rêve collait au sien. Je n'ai pas vu passer mon enfance, comme beaucoup d'autres d'ailleurs. J'allais à l'école la journée, avais des cours particuliers en rentrant ou exceptionnellement voyais Madie et le soir j'accompagnais mes parents à des dîners divers et variés parce que ça faisait bien, et parce qu'on voulait me voir là-bas. Je n'ai d'ailleurs jamais vraiment compris ce que le fait de voir une gosse de sept ans assise à une table changait mais bon. J'avais neuf ans quand on a déménagé vers la grosse pomme, Big Apple comme disait Henry. Madie, ça faisait déjà un an qu'elle y habitait et on s'envoyait régulièrement des lettres pour pouvoir continuer de se parler. C'était un énième concours de danse, qui cette fois se déroulait là-bas. Comme c'était pendant les vacances, mes parents acceptèrent d'y aller, se disant que ça nous ferait une sortie en famille, pour une fois, et puis finalement ils ont beaucoup apprécié la ville et j'ai remporté l'audition qui me faisait une place dans une grande école de danse là-bas. Alors j'ai retrouvé Madie, on est redevenue voisine en classe, comme avant. Henry est venu aussi, Meredith aussi, et on a gardé la maison à Paris, au cas ou je veuille un jour y retourner, m'ont dit mes parents. Et puis la vie a repris son cours, là-bas, à New York. La seule différence étant qu'à présent je devais parler anglais, enfin ceci n'était pas l'exercice le plus compliqué comme je prenais des cours plus jeune. J'ai grandis dans ce monde de champagne et de caviar, de fête uppée et défilé de mode, de robe Chanel et de sac Hermès. Les jours défilaient, s'enchaînaient. Le calendrier tournait, tournait, tournait... 24 décembre 2010, minuit. Pour la première fois, on m'annonce que je suis une alpha. On ne m'avait encore jamais désigné ainsi, on ne m'avait encore jamais séparé d'un groupe de la population mais aujourd'hui tout a changé. La population a doublé, on se retrouve tous genre cloner. Quelque part, dans ce monde, se trouve une deuxième Louise Faustine Delacour, et je ne suis pas la seule à exister en "double". Là-bas, dans les soirées mondaines, on parle des bêta comme on parlerait de la sous-merde. Pour les autres gosses de riches, les bêta sont encore plus bas que la classe la plus pauvre, c'est tout juste si on ne les comparerait pas à des lépreux. Je ne suis pas de leur avis. Je crois que c'est ma curiosité qui fait que je ne partage pas leurs pensées, mais j'aimerais en savoir plus. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Au fond, même si je ne veux pas l'avouer, tout cela me fait un peu peur, imaginez je m'attache à l'un d'eux et subitement ils disparaissent aussi vite qu'ils sont venus ou bien, imaginez qu'ils s'amusent à prendre notre identité, à nous usurper, nous les originaux. Enfin, si nous sommes les originaux, si ça se trouve, nous sommes les copies. Tout cela m'est encore inconnu et ça m'angoisse, ça me perturbe. Je ne les hais pas comme les autres, j'ai toujours été une fille tolérante et puis pourquoi les repousser ? Après tout, ils n'ont pas demandé à venir ici, si ?


We are young, we run free. Stay up late, we don't sleep. Got our friends, got the night. Feel all right. Supergrass

Dis Louise, c'est pas Jules, là-bas sous la pouffe ? Je jettais un regard dans le coin qu'indiquait Madie. Effectivement, c'était bien mon "petit ami" en train de se faire bécoter par une autre là-bas. Je regardais Madelaine et lui disais que je revenais. Une coupe de champagne. Je ne prêtais même pas attention au serveur, je n'avais qu'une idée en tête, savoir comment j'allais faire pour me venger. Je prenais la coupe sans y prêter plus d'attention que cela et me dirigeais déterminée jusqu'à la blonde. J'adressais un sourire très forcé à Jules avant de jetter le contenu de la flutte de champagne au visage de la fille. La prochaine fois que tu touches à ce qui m’appartiens, je t’étripe et me fais un collier avec tes boyaux. Classe. Très classe. La musique s'est arrêté, les gens ne dansent plus, les regards sont tournés vers nous trois alors que Jules tente de disparaître du champ de vision. Je tourne les talons, voulant retourner voir Madie qui me sourit avant qu'un hale de surprise prenne part de son visage. A partir de là, tout c'est passé très vite. La furie blonde a commencé à crier, gueuler même des choses insensées avant de se jetter sur moi. Enfin, jetter... Elle se ramassa par terre comme je venais de me faire tirer en arrière brusquement par le bras et emmenais hors de la boîte. Je ne comprenais plus rien. En l'espace de quelques secondes j'avais quitter la boîte et me retrouvais ici, dehors, en compagnie d'un parfait inconnu, enfin inconnu que j'avais déjà croisé toute à l'heure lui ayant commandé la flute de champagne. Je n'avais pas comme habitude de compter des serveurs parmi mes amis. Non pas que comme la plupart des autres gosses de riches, je sois contre et daidaigneuse en vers les classes moyennes mais plutôt parce que je n'avais jamais eu l'occasion de sympathiser avec eux. Il s'appelait Aspen-Orphée. Ce serait Orphée. En fait, j’ai envie de boire. Ni une ni deux, il m'avait guidé jusqu'à un bar que je ne connaissais pas mais dont au près duquel il avait l'air habitué comme le barman le tutoyait. L'alcool me montant à la tête, je ne me souviens pas précisément du reste de la soirée, je sais juste que nous avons parlé longuement avant que je ne l'emmène danser et que la soirée se termine chez lui, dans son lit. Il était un bêta. Un bêta et qui plus est, avait des revenus très inférieurs à ceux de ma famille. Tout ce que détestait ma famille ainsi que la majorité de mes amis. Mais peu importe, il m'était agréable et il y avait une sorte de courant entre nous qui était passé de suite et à présent je ne pouvais faire comme si de rien était. Au réveil, je dus partir en vitesse, étant à deux doigt de rater une audition de danse. Malgré le fait que cela m'attristais de devoir partir aussi vite, je sortais le sourire aux lèvres persuadée de le revoir. Et ça n'avait pas manqué. Nous avions prévus avec Madie, Darren mon petit ami et d'autres amis de se rendre au cinéma. En fait, c'était le jour de la sortie de Black Swan, avec Natalie Portman une de mes actrices fétiches et le thème étant celui de la danse, Madie et moi nous ne nous étions pas imaginées rater la sortie de ce film. Nous étions en train de parler, Darren passant un bras possessif au tour de ma taille, lorsque je l'entendis. Lui, Orphée. Je tournais la tête histoire d'être sûre de ne pas être sujette à des hallucinations. Alors c'était ça son job, vendeur de pop corn. Alors que les autres se dirigeaient jusqu'à la salle j'allais le voir. Le sourire que je revêtais disparut dès qu'il se mit à parler. Il avait entendu Darren parler des Bêta comme s'ils étaient anormaux et surtout impossible à apprécier. Cool tes potes. Et ton copain a vraiment beaucoup d’humour. J'étais blessée, je ne le pensais pas comme ça, pas aussi con qu'eux, je pensais qu'il comprendrait, qu'il saurait faire la différence entre eux et moi et ne me mettrais pas dans le même sac que toutes les autres gosses de riches alpha mais apparement je m'étais trompée. Tu sais quoi Orphée ? Vas te faire foutre. Tu te crois exceptionnel mais t’es pareil qu’eux. Ils croient que les Bêta sont des sous-hommes et toi que les riches sont tous des cons. J'avais les larmes aux yeux et je tournais les talons, blessée. Je l'entendis finalement me rattraper et comme il s'excusait, je l'embrassais. Vas le rejoindre… J'aurais préféré rester là, préférer rester avec lui mais Darren m'attendait dans la salle, il finirait par se demander ce qu'il se passe et j'imagine déjà la scène s'il savait ce qui se passe. Oui, il me quitterait et mes parents m'en voudraient énormément. D'après eux, Darren est l'homme idéal pour moi, celui qui me rendra heureuse, qui me fera une famille et nous fera vivre aisément et je ne pouvais les décevoir.



J'étais assise face à lui, sur son canapé où il se tenait quelques secondes avant. Avant. Avant que je lui dise que j'allais bientôt changer de nom. Avant que je lui dise que j'avais répondu "oui" à Darren, avant tout ça. Je suis désolée, Orphée. Oui, si tu savais combien je suis désolée. Je ne l'aime même pas Darren, tu sais. Mais oui, bien sûr que tu le sais, je te l'ai déjà dis, plusieurs fois même. Tu sais, celui que j'aime c'est toi, mais mes parents veulent autre chose. Mes parents veulent me voir finir avec un alpha, riche, tout le contraire de toi. Alors oui, j'ai dis oui, je ne pouvais pas les décevoir. Oui, tu ne comprends pas, toi tu penses que j'aurais dû refuser puisque je ne l'aime pas, mais ce n'est pas aussi simple, ce sont mes parents et sans eux au fond, qu'est-ce que je suis ? Tu sais, je ne peux pas vraiment dire que j'aime mes parents, en fait je ne les connais pas vraiment, mais ils ont toujours répondu au moindre de mes besoins, et je n'ai jamais connu une autre vie, tu sais. Madie me dit aussi que je suis sotte. Madie m'en veut elle aussi, elle dit que je gâche ma vie. Elle non plus elle ne comprend pas, ses parents à elle, tu sais, ils sont beaucoup plus cool et ce malgré leurs revenus faramineux ! Ca vient peut être du fait que cet argent ils l'ont gagnés d'eux-mêmes, alors que mon héritage remonte à de nombreuses générations. Tu ne peux pas comprendre, tu crois sûrement que tu es le seul à soufrir dans cette histoire, mais moi aussi je souffre. Il vaut mieux que j'y aille, je crois. Au revoir Aspen, je t’aime. Tu as remarqué ? Je ne t'ai pas appelé Orphée, pas comme les autres fois, pas comme d'habitude, pas comme tous les autres jours sûrement parce que ce n'est pas un jour comme les autres. Allez au revoir Orphée, au revoir Aspen, on se reverra sûrement, comme toujours.

PSEUDO OU PRÉNOM; Pauline, HoneyBee
ÂGE & NIVEAU SCOLAIRE; 16 ans, 1èreS
COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM? Par publicité sur Come Back in 70s
ET POURQUOI VOUS ÊTRE INSCRIT? Pour une fois qu'un forum a un contexte hors du commun, bien construit et surtout compréhensible, je n'allais pas le laisser passer.
COMMENTAIRES OU SUGGESTIONS; Pour l'instant aucune, mais s'il m'en vient une à l'idée je vous en ferais part.

Dans le cas où mon personnage prenait une grande importance sur le forum et que je le quitte pour une raison ou une autre, j'accepte qu'il soit transformé par l'équipe administrative de Doppelgänger en personnage prédéfini. Ceci facilitera la situation pour les membres qui auront une relation avec mon personnage.

Les crédits seraient alors adressés à HoneyBee avec un lien vers mon site web _________.

PRÉNOM(S) & NOM; Louise Faustine Delacour
DATE & LIEU DE NAISSANCE; 27 Novembre à Paris
ÂGE; 21 ans
SEPT TRAITS DE CARACTÈRE; Déterminée, indépendante, courageuse, amusante, grâcieuse, pleine de vie.
CITATION QUI LUI CONVIENT; Je suis le capitaine de mon âme, je suis le maître de mon destin.
SON HISTOIRE; Née à Paris, a fait de la danse classique plus jeune et a fini par dire à ses parents qu'elle arrêtait pour se lancer dans (au choix, un autre art genre peinture, musique ect). Ses parents lui ont présenté Darren bêta lors d'une soirée en lui disant qu'il ferait le gendre parfait. Elle a donc accepté de le revoir, seuls à seuls de quoi apprendre à le connaître mais a fini par refuser sa demande en mariage (raison au choix mais elle ne l'aimait pas).
RELATION AVEC VOTRE PERSONNAGE; Les deux Louise se sont rencontrées une fois lors d'une soirée, curieuses elles sont allées se parler, pour savoir comment étaient leurs vies respectives. Louise alpha a parlé à Louise Bêta de son mariage avec Darren et cette dernière essaye de la convaincre qu'elle fait une bêtise. Elles sont vraiment opposées, Louise alpha qui n'aurait jamais pensé faire le contraire de ce que souhaitent ses parents et Louise bêta qui l'a déjà fais plusieurs fois mais malgré tout elles s'entendent vraiment bien. Cela ne fait que quelques semaines qu'elles se connaissent mais sont déjà très proches. Les parents de Louise alpha ne sont pas au courant qu'elle voit son double, chose qu'elle leur a caché sachant pertinemment combien ils détestent les bêtas.