MAXENCE SKYLER HAYNES
Est né à Bridgewater, le 22 février
Est âgé de 25 ans

Je suis...
Hyperactif
Borné
Impulsif
Insouciant
Sarcastique
Rancunier
Direct

Je suis né dans la petite ville tranquille de Bridgewater, MA, et je tiens à mettre l'accent sur le mot "tranquille". Quand j'ai eu 17 ans, je me suis laissé porter par le vent, direction New York. Cette ville est tout simplement géniale. Selon moi, rien ne se compare à cette ambiance, à cette chaleur. À toute cette vie...

Oui, je les aime bien. Bon, on ne peut pas dire que mes relations familiales sont très élaborées. En fait, je ne les vois plus qu'à Thanksgiving et à Noël. Je n'ai jamais été très proche de mes deux soeurs, qui sont beaucoup plus jeunes que moi (Cathy a 10 ans, et Marjory en a 7). Et avec mes parents, ça va. Je connais plus ou moins ma famille éloignée, ce qui ne me dérange pas le moins du monde.

Ouais, bien sûr. Je passais tout mon temps à jouer à l'extérieur avec les nombreux voisins. J'ai passé une enfance d'enfant unique et mes parents étaient spécialement "généreux" envers moi. Mon enfance était vraiment ce cliché de la parfaite vie tranquille dans la petite ville trop calme. Rien de palpitant à raconter.

Difficile? Laissez-moi rire! Mes parents, comme je l'ai dit plus tôt, ont toujours été très permissifs envers moi. Quand j'ai eu 15 ans et que Cathy est née... Ils se sentaient coupables, en quelque sorte. Ainsi, ils me laissaient faire tout ce que je désirais, et faisaient tout pour que je ne me rebelle pas contre eux. Du grand n'importe quoi. Au final, j'ai vécu une adolescence libre, sans grandes restrictions.

Je fais partie d'un orchestre symphonique, à la clarinette, et d'un big band et d'un petit ensemble jazz, au saxophone alto. Il faut dire que la musique, c'est toute une passion pour moi. Toutefois, la seule condition à laquelle mes parents acceptaient de financer mes études et mon appartement était que j'étudie dans un domaine plus "sûr". Ce qui explique pourquoi je fais des études en génie mécanique. Donc, oui, je travaille, en ce moment en faisant de la musique. Mais cette occupation risque de devenir plus un passe-temps qu'autre chose, lorsque j'aurai mon diplôme...

Selon mes parents, mon but est de devenir ingénieur réputé. Mais... ma plus grande aspiration, c'est de vivre de ma musique. C'est peut-être complètement cinglé, puisque c'est un domaine compétitif où même les plus grands noms ne roulent pas sur l'or (je parle ici de musique classique/jazz, pas de populaire), mais ça demeure un idéal que j'aimerais un jour atteindre. Ah, et j'avais aussi le "but" de demander Mahaut en mariage. Une aspiration qui s'est éteinte lorsque ces doppelgangers de malheur ont atterri chez nous.

Ce que j'en pense? Ils peuvent tous aller au diable, ou au moins, retourner de là où ils viennent. Avant, j'avais une vie tout simplement géniale. Mais il a fallu qu'ils apparaissent, comme ça... Qu'un doppelganger sorte de nulle part, au milieu de la rue, et provoque cet accident. Que Mahaut meurt, à cause d'eux. Et maintenant, il y a cette autre fille, cette pâle réplique de ma morte Mahaut, qui squatte mon appartement. Ce que j'en pense, de cette histoire d'univers parallèles? J'en pense qu'on était bien mieux avant. J'en pense qu'ils ne sont pas les bienvenus. Que ces mondes parallèles auraient dû demeurer inaccessibles, inconnus.

Je ne l'ai pas rencontré (ce qui ne me dérange absolument pas!) puisqu'il est, selon les dires de cette fausse Mahaut qui vit maintenant chez moi, coincé quelque part en République Démocratique du Congo. Là-bas, le système était déjà corrompu, avec la guerre civile et ces histoires de règlements de compte entre Tutsis et Hutus. Alors, quand les doppelgangers ont débarqué, je vous laisse imaginer la pagaille... Donc, mon double était supposément là afin d'aider la population, avec un quelconque organisme d'aide humanitaire, quand s'est produit "l'évènement". Il y est toujours, et risque bien d'y demeurer longtemps, étant donné que c'est le chaos total, là-bas. Selon la fausse Mahaut, il est bien mieux que moi. Plus gentil. Plus doux. Plus altruiste. Plus tout, en fait. C'est ça, qu'elle dise ce qu'elle veut. Elle, elle n'est pas Mahaut. Elle n'est qu'un vulgaire reflet de ce qu'aurait été Mahaut si elle n'avait pas suivi ses rêves, mais bien ses aptitudes... Bon, je m'égare. Non, je n'ai pas rencontré mon double, et je ne ferai rien pour tenter d'accélérer le processus de son rapatriement.

Citation :

Mahaut, celle qui vit chez toi donc, évidemment, a eu un problème. Pas grave, mais là voilà aux urgences pour qu'on vérifie que tout va bien. Tu n'as rien à faire cette après-midi, l'hôpital n'est pas loin, tu es pris de l'envie d'accomplir une BA.. bref que sais-je, voilà que tu te retrouves à son chevet. Elle dort, et les docteurs ont dit "n'hésitez pas à la réveiller, elle va bientôt pouvoir partir. Parlez-lui, rassurez-là, même si elle continue de dormir". Ton rp commence ici, à l'instant où tu entends la réponse du docteur. Tu peux donc décrire tout ce que tu penses de ça, discuter avec le docteur (ou non) entrer dans la chambre, lui parler de tout et de rien à cette Mahaut endormie (ou pas.), t'enfuir en courant (ou pas). Bref, fais à ta guise à partir de cet instant.

Lorsque le médecin s'éloigna, me laissant seul devant la porte de la chambre, je ne pus me résoudre à bouger. De l'autre côté de ce froid mur d'hôpital, il y avait Mahaut, la fausse, le fantôme imparfait de celle qui avait toujours partagé ma vie. Étrangement, malgré toute la haine que je lui portais, je ne pouvais me résoudre à la laisser seule, ici, abandonnée. Elle n'avait personne, à New-York, puisque sa famille était à Bridewater et que mon "double" était quelque part en Afrique. Personne... sauf moi, ouais. Mais on ne peut pas dire que j'avais été très présent pour elle, ces deux derniers mois. Elle était comme une giclée de citron sur la plaie béante laissée par la mort de ma Mahaut, de celle que j'aimais, de celle qu'elle ne serait jamais, mais dont l'apparence physique était la réplique exacte. Comme un rappel constant me criant que jamais plus je ne la reverrai, alors qu'elle, l'autre, était là. Elle avait pris sa place, volé ses vêtements, subtilisé son parfum. Et surtout, elle était l'un d'eux, l'un de ces doppelgängers de malheur qui avaient bouleversé nos existences autrefois tranquilles. Toutes ces raisons auraient été suffisantes pour que je la déteste, mais cette simple vision, d'elle étendue dans ce lit froid, au milieu d'une chambre déserte, sans personne pour lui tenir la main... C'est sans doute car elle était physiquement la réplique exacte de ma Mahaut que j'ai finalement décidé de pénétrer l'intérieur de la pièce. Pour tous ces souvenirs qu'elle faisait remonter à ma mémoire, déchirants, mais ô combien réconfortants...

Je me suis installé près du lit, veillant à ne faire aucun bruit. Surtout, ne pas la réveiller. Lorsqu'elle était endormie, qu'elle ne parlait pas, qu'elle n'agissait pas, elle aurait tout aussi bien pu être l'autre, la défunte, la véritable. Je ne sais pas combien de minutes ont pu s'écouler entre le moment où je me suis assis à ses côtés, et celui où j'ai commencé à lui parler. Comme ça, sans but précis. Juste pour ne pas devenir fou, j'imagine.

«Ma mère disait toujours que rien n'arrive jamais pour rien. Tu peux y croire, toi? En fait, je me fiche pas mal de ce que tu penses. Mahaut, elle, elle y croyait dur comme fer. Je l'agaçais souvent avec ça, parce que toutes ces histoires de destin, j'trouve ça assez... ridicule, ouais, c'est le mot. Et puis, la preuve que c'est totalement faux, c'est qu'elle est morte pour rien. Et que toi, t'es arrivée pour rien.»

Je me suis tu, brusquement. Le docteur m'avait conseillé de la réconforter, ce qui n'était pas exactement ce que je faisais en lui parlant de la sorte. J'ai hésité pendant quelques instants, puis je me suis ravisé. De un, elle ne pouvait pas m'entendre puisqu'elle était assoupie, et de deux, c'était la vérité. Je n'étais pas reconnu pour mon talent à tourner autour du pot, alors aussi bien ne pas lui dire n'importe quoi. Elle ne m'entendait peut-être pas, mais... ça me faisait du bien, en quelque sorte, de lui parler ainsi. De lui déverser ma rage, de lui démontrer que je la maudissais depuis cet instant où elle était apparue dans ma cuisine.

«Et je suis censé faire quoi, là? Faire comme si tout ça, c'était normal? Faire comme si je m'en foutais de perdre celle que... celle que j'aimais plus que tout, et de la voir se trimbaler dans mon appartement, sans être elle? On dirait que personne ne comprend. F*ck, tu peux m'expliquer qu'est-ce qu'on attend pour vous renvoyer d'où vous venez, toi et ta bande de... de meurtriers?!»

Ma voix n'était plus qu'un murmure, vague souffle étranglé. C'était bien, au fond, que le sommeil se dresse entre nous, parce que mes paroles n'étaient qu'un mélange confus de colère et d'incompréhension. J'ai observé son visage en silence. Le nez, la courbe des joues, la couleur des lèvres, les légères vagues des cheveux... Tout était elle, trop elle, dangereusement elle. Je me suis redressé avec précipitation, n'ayant aucunement le désir de passer encore plus de temps auprès d'elle. En vitesse, j'ai franchi la porte, que j'ai fermée avec un peu trop de vigueur. Tant pis si elle se réveillait. À ce point, je ne voulais plus me préoccuper d'elle et de tout ce qui l'entourait. Mahaut était morte. Et sa réplique, la bêta d'elle, elle pouvait exister, crier, courir, rire et aimer comme elle le désirait. Je m'en foutais.

Je voulais m'en foutre. Je voulais être capable d'oublier, de passer par-dessus, de vivre un... deuil, bien que ce mot me répugnât, mais comment? Aucune idée. En attendant, je n'avais qu'à prétendre. Faire semblant, c'était ma devise, depuis deux mois.

PRÉNOM(S) & NOM; Maxence Skyler Haynes.
DATE & LIEU DE NAISSANCE; 22 février, à Bridgewater.
ÂGE; 25 ans.
SEPT TRAITS DE CARACTÈRE; Insouciant, optimiste, blagueur, souriant, franc, borné, altruiste.
CITATION QUI LUI CONVIENT; «Smile though your heart is aching.»
SON HISTOIRE; La même enfance, la même adolescence. Ce qui démarqua l'alpha du bêta, c'est la naissance de leur soeur, Cathy. Lorsque Cathy est née, l'alpha Skyler a acquis très rapidement son indépendance, cherchant à s'éloigner de sa famille et à vivre sa vie comme lui seul l'entendait. Chez le bêta Skyler, qui a toujours été appelé "Maxence", tout fut différent, puisque son père est mort du virus 616 lorsque la petite Cathy n'avait que deux ans. Maxence s'est ainsi rapproché de sa famille, et a agi comme un père pour sa jeune soeur. Évidemment, Marjory n'a jamais vu le jour dans le monde bêta.
Plus tard, Maxence a voulu éviter la souffrance que lui avait vécue à la mort de son père, et a ainsi décidé d'étudier en médecine. Il a entraîné avec lui sa petite amie de toujours, Mahaut, qui, dans le monde alpha, avait au contraire décidé de suivre ses rêves et de devenir danseuse contemporaine. Lorsqu'ils ont eu 25 ans, un stage d'aide humanitaire s'est ouvert à eux, au Congo. Maxence y est parti le premier, et Mahaut aurait dû le suivre quelques semaines plus tard. Hors, "l'évènement" vint troubler leurs plans... et voilà que le bêta Skyler est coincé dans ce pays d'Afrique où les doppelgangers sont plus ou moins bien accueillis.
RELATION AVEC VOTRE PERSONNAGE; Pour l'instant, ils ne se connaissent absolument pas. Malgré tout, Skyler voit d'un très mauvais oeil ce Maxence, puisqu'il considère tous les bêtas comme responsables de la mort de sa fiancée. Il ne fait rien pour accélérer les procédures de rapatriement, et n'a aucune envie de le rencontrer. Sans même le connaître, Skyler croit dur comme fer que cet autre lui n'a rien à lui apprendre, au contraire.
INDICATIONS SUPPLÉMENTAIRES

PSEUDO OU PRÉNOM; Chloé
ÂGE & NIVEAU SCOLAIRE; 17 ans, en cinquième secondaire au Québec - je ne connais pas l'équivalent français.
COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM? Sur Bazzart, puis via une recherche sur l'annuaire forumactif.
ET POURQUOI VOUS ÊTRE INSCRIT? Parce qu'il est rare qu'un forum me tape autant dans l'oeil (: Le concept est vraiment original, et également très bien construit, ce qui n'est pas négligeable.
COMMENTAIRES OU SUGGESTIONS; Aucune suggestion pour le moment, mais je tiens à vous féliciter pour votre excellent travail (=

Dans le cas où mon personnage prenait une grande importance sur le forum et que je le quitte pour une raison ou une autre, j'organiserai la mort de mon personnage, ou m'arrangerai avec d'autres membres pour planifier sa disparition. Ceci facilitera la situation pour les membres qui auront une relation avec mon personnage.